Maitre d’ouvrage : Commune de Golbey
Localisation : Golbey
Année : Projet non lauréat
Budget HT : 1 925 000 € HT
Surface de plancher : 850 m²
Mission : BASE + EXE + ÉCO + OPC + PAYSAGE
Performance : PASSIVHAUS
Notre projet de médiathèque s’inscrit dans son contexte et son territoire, à la fois proches et lointains. Prenant place à proximité d’anciens ateliers, il en réinterprète les codes morphologiques notamment par sa toiture. Figurant tantôt des sheds industriels, tantôt un origami de papier plié, cette silhouette affirme le caractère du lieu, en lui donnant une image propre et identifiable depuis les rues avoisinantes.
La nouvelle médiathèque est articulée sur un plan libre, comme une nef découpée en trois entités : une partie centrale sur double hauteur et deux parties latérales, plus basses sous plafond, s’ouvrant sur une succession de jardins. Ces espaces extérieurs permettent d’offrir des espaces perméables, des zones de plantations pour différents jardins ou vergers, tout en proposant des prolongements extérieurs pour les usagers. Quoi de plus agréable que de lire sous les arbres !
Nous avons voulu reprendre le sentiment de sérénité qui se dégage de la grande bibliothèque de Soufflot à Paris, bâtiment remarquable par ses grandes baies vitrées zénithales et par sa charpente en fer forgé, témoignage des techniques du XIXe siècle. Ici, dans cette médiathèque du XXIe siècle, sur le territoire Vosgien, c’est la matière bois qui est mise en valeur, en structure, en plafonds et avec le mobilier. La lumière y est douce, chaleureuse, maîtrisée et contrôlée par les larges débords de toiture.
Une médiathèque réussie doit être en mesure d’évoluer au fil des années, afin de s’adapter aux usages et techniques de consultation, au goût des lecteurs et aux collections qui augmentent. L’architecture doit se mettre au service de cette évolution. En cela notre réponse est à notre sens efficace avec une nef rythmée de portiques bois disposés à intervalles réguliers qui dégagent la surface au sol et permet le libre positionnement des cloisonnements. Les espaces peuvent ainsi être tantôt ouverts pour former un seul volume, tantôt cloisonnés pour offrir des espaces plus petits et plus intimes, propice à la concentration et au calme.